Monsieur le Président, J’aimerais prendre un moment pour souligner la contribution de quelques personnes qui ont joué un rôle de premier plan dans la signature de l’Entente sur le transfert des responsabilités liées aux terres et aux ressources du Nunavut.
La plupart d’entre nous considèrent ce document de 239 pages comme un outil visant simplement à retourner le pouvoir décisionnel relatif aux terres et aux eaux publiques du Nunavut au territoire, là où il appartient. Dans trois ans, nous prendrons nos propres décisions en matière de ressources et conserverons les revenus tirés de l’extraction de celles‑ci.
Namminiqsurniq signifie accroitre son autonomie.
Ce qui passe inaperçu, ce sont les heures, les jours, les semaines, les mois et les années nécessaires pour marteler chaque mot sur chaque page. Cela demande énormément de travail pour s’y retrouver dans les méandres juridiques se rattachant à la coordination entre le gouvernement du Nunavut, Nunavut Tunngavik inc. et le gouvernement du Canada. Il n’est pas facile d’élaborer des détails comme le transfert du personnel et la planification de la mise en oeuvre en vue du transfert officiel en 2027. Heureusement, le gouvernement du Nunavut avait des négociateurs en chef hors pair qui veillaient à la gestion habile de chaque détail.
Monsieur le Président, le négociateur en chef du gouvernement du Nunavut avec qui s’est amorcé le processus officiel était Tony Penikett, premier ministre sortant du Yukon. En 2008, un protocole de négociation est intervenu entre le gouvernement du Canada et Nunavut Tunngavik Inc. en vue d’atteindre une entente de principe.
Notre ministre de la Justice, David Akeeagok, a lui‑même endossé le rôle de négociateur en chef en 2012, et les négociations ont officiellement commencé en 2014, auquel moment Simon Awa a assumé ce rôle central.
L’année 2019 marquait une autre étape importante du processus, la signature d’une entente de principe.
En 2020, la grande responsabilité de négocier est passée à Pauloosie Suvega, qui nous a fait franchir la ligne d’arrivée.
Messieurs, je vous remercie.
Merci, monsieur le Président.